Curiosités touristiques
L'Eglise d'Oulins
Longitude 0,96 (calculée en grades à l'ouest du méridien de Paris)
Latitude 53,30
L'église Saint-Pierre d'Oulins (ecclesia de Olins) est mentionnée au XIIe siècle comme appartenant aux religieux de l'Abbaye de St Père ; ils furent confirmés dans cette possession par un privilège de Geoffroy, évêque de Chartres (le 27 novembre 1126) et par un autre du pape Honorius (le 8 mars 1127) puis par une charte de Renault, évêque de Chartres en septembre 1215.
Cet édifice, situé à l'extrémité du village d'Oulins, en allant vers Boncourt, fut construit en pierres extraites des carrières de la commune. Il ne formait à l'origine qu'un rectangle de 7,60 m de large sur 19 m de long. On y a successivement ajouté : le sanctuaire qui a 7 m de long sur 5 m de large, une sacristie large de 2 m, à gauche du sanctuaire. Un porche est appliqué en hors d'œuvre au pignon occidental et précède l'entrée de l'église. Au seuil de ce porche, on remarque une dalle blanche, une tombe d'artisan, "le têtu" qui y figure, y perpétue la mémoire d'un maçon.
Un petit clocher quadrangulaire repose sur un plancher entre la nef et le chœur. A l'entrée du chœur sont établis de chaque côté, deux autels en baldaquin remarquables au point de vue artistique.
La voûte de l'église, cintrée en bois, a conservé dans sa partie supérieure des peintures figurant le soleil, la lune et les étoiles. Pour comprendre cet ensemble symbolique, il faut se référer à des textes du XIIIe siècle, selon lesquels le chœur d'une église est l'image du ciel.
A l'intérieur de l'église on voit deux tableaux peints sur toile représentant le crucifiement de Saint-Pierre et une Assomption. Un autre petit tableau peint sur bois, reproduit la sépulture de Jésus Christ. des églises de la région, c'est le tableau le plus ancien et le seul peint sur bois ; c'est une interprétation picturale des mises au tombeau monumentales du XVIème siècle.
A gauche du chœur est fixée au mur une dalle tumulaire ; elle est de tradition gothique ; les personnages y sont encore visibles mais le texte est en partie effacé.
En bas de l'église se trouve une base de croix quadrangulaire sur laquelle est sculpté un serpent qui paraît l'envelopper de ses replis. Ce morceau d'architecture qui peut remonter au XVIème siècle est malheureusement fort dégradé ; il se trouvait autrefois dans le cimetière.
En l'an mil sept cent soixante dix-huit, la seconde cloche de l'église a été refondue à EZY PAR M. Dormois de Beauvais en Picardie. Elle pesait auparavant mille livres mais ne représentait plus que 825 livres après avoir été refondue. ... "ce qui a été cause que les fondeurs auxquels on avait accordé deux cent livres pour la refondre et les ferrer toutes les deux en neuf, n'ont rien eu, étant obligés de la rendre du même poids et, d'accord, se sont contentés du métal ...elle a été baptisée par moi et nommée Pierre par les habitants d'Oulins... Le Graverant, desservant d'Oulins" (extrait du registre de l'Etat-Civil de 1778).
Ces renseignements ont été trouvés dans des archives par Melle BUC.
L'Étang des Vingtaines
Cette parcelle de terrain communal dénommée au cadastre "les Vingtaines" portant le numéro A 482 d'une surface de
17 hectares, était utilisé en pré pour la pâture des animaux.
- en 1945, le Conseil Municipal avait étudié un projet d'utilisation de "cette pâture communale, qui était devenu un mauvais pré, afin de le creuser de façon à former un vaste lac au bord duquel serait aménagé une plage".
- ce projet a été abandonné, et par la suite, ce pré marécageux impropre à la pâture des animaux a été affecté en peuplerais communale en 1959, gérés par l'Office National des Forêts.
- lors des orages de l'été 1981, une trouée importante s'est formée, accidentant 192 peupliers. Cet évènement naturel ne pouvait à lui seul justifier un changement d'exploitation. Il faut savoir que sur cette parcelle, la profondeur de la couche végétale est relativement faible et que la couche d'argile sous-jacente ne permet pas un enracinement convenable, ce qui explique le peu de résistance des arbres aux intempéries.
- en 1984, le Conseil Municipal envisage la possibilité "d'aménager une base de loisirs ouverte à des activités sportives, et une zone naturelle comprenant un parcours de pêche et l'implantation d'un pas de tir à l'arc".
- après études de sol, enquêtes publiques, diverses pétitions et nombreuses polémiques, ce site constitué d'un gisement de sable et graviers alluvionnaires a été transformé en carrière d'environ 13 hectares, qui a été exploitée par la Société Bourdin et Chaussé, de 1987 à 1992.
- en 1993, une réflexion est menée sur les aménagements et la gestion de cet espace de loisirs, et la mise en place d'équipements tels que la plage, des tables de pique-nique, un local servant de poste de secours a été réalisée.
- de 1994 à 2007, l'étang des Vingtaines a été un lieu de baignade saisonnière surveillée par des Maîtres-Nageurs-Sauveteurs où l'on pouvait également pratiquer différentes activités telles que la pêche, des promenades en pédalos, location de vélos "rosalies", manèges, structures gonflables, parcours sportif, concours de pêche, de pétanques.
- en 2008, le Conseil Municipal a décidé la suppression de l'espace baignade pour des raisons de déficit de fonctionnement liées à la baisse de fréquentation, aux conditions météorologiques, et aux contraintes apportées par le recrutement de personnel qualifié, d'analyses d'eau et de traitement aquatique pour enrayer la prolifération d'une algue urticante pour les baigneurs.
- Actuellement, cet espace, dans un cadre de verdure, connaît une grande fréquentation et est apprécié pour la promenade, le footing, la pêche, les pique-nique, les photos de mariage. C'est également un lieu de rencontres utilisé par la commune pour le repas du 14 juillet, et par différentes associations pour des manifestations telles que la "Foire à tout" du 1er mai, démonstration et concours de chiens, concours de pêche, etc..
Sur place est installée une buvette avec restauration rapide où l'on peut consommer boissons, glaces, grillades, dans un lieu agréable et verdoyant.
Article réalisé par Mme GUILLEMET.